La crise bancaire est de retour aux États-Unis avec la faillite de First Republic, une petite banque régionale, qui a été saisie par les autorités américaines en mars. C’est la deuxième plus grande faillite bancaire de l’histoire américaine en termes d’actifs, après celle de Washington Mutual en 2008. JPMorgan Chase a racheté la majorité des actifs de First Republic et est désormais le nouveau propriétaire de la banque.
La faillite de First Republic : une crise bancaire imminente aux États-Unis ?
First Republic était sous forte pression depuis les faillites rapprochées de deux établissements similaires début mars, Silicon Valley Bank et Signature. Les régulateurs ont été contraints de prendre le contrôle de la banque pour éviter qu’elle ne connaisse le même sort. Les clients, inquiets de la viabilité de la banque, ont commencé à retirer des dépôts massifs, ce qui a aggravé la situation financière de la banque. Les autorités américaines ont alors pris le contrôle de First Republic et en ont revendu la grande majorité à JPMorgan Chase, espérant refermer l’épisode de crise bancaire.
JPMorgan rachète First Republic : retour sur l’accord
Selon l’accord, JPMorgan va récupérer tous les dépôts de la banque ainsi que « presque » tous ses actifs, selon le communiqué de l’agence en charge de garantir les dépôts bancaires (FDIC). L’opération implique que les prêts de First Republic doivent être réévalués à la baisse, et la FDIC a accepté d’assumer une partie de ces pertes. Les agences de la banque pourront rouvrir lundi selon les modalités habituelles. Pour minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts, JPMorgan a proposé une offre solide, ce qui a abouti à une transaction conforme aux exigences de moindre coût.
Impacts de la faillite sur le marché de la bourse américaine
La faillite de First Republic a eu un impact majeur sur le marché de la bourse américaine. En début d’année, la banque valait plus de 20 milliards de dollars en Bourse et plus de 40 milliards à son pic en novembre 2021. Cependant, lorsque la banque a confirmé que de nombreux clients avaient retiré des dépôts au premier trimestre, plus de 100 milliards de dollars au total, son action a piqué du nez. À la clôture, la banque ne valait plus que 654 millions de dollars en Bourse. La faillite de First Republic pourrait avoir un effet domino sur les autres banques américaines, qui pourraient être touchées par une vague de retraits de dépôts de la part des clients inquiets. Les investisseurs pourraient également perdre confiance dans le secteur bancaire américain, ce qui pourrait entraîner une baisse de la valeur des actions des autres banques. Toutefois, les autorités américaines ont pris des mesures pour empêcher une crise bancaire généralisée en venant à la rescousse de First Republic et en prenant le contrôle de la situation.
Les leçons à tirer de la faillite de First Republic
La faillite de First Republic soulève plusieurs questions sur la stabilité du secteur bancaire américain. La fragilité de la banque a été mise en évidence par les faillites rapprochées de deux établissements similaires début mars, Silicon Valley Bank et Signature. Il est donc important que les autorités américaines continuent de surveiller de près le secteur bancaire pour éviter qu’une crise bancaire généralisée ne se produise. Les investisseurs doivent également être prudents et éviter de placer tous leurs œufs dans le même panier, en diversifiant leurs investissements.
La faillite de First Republic est une situation préoccupante pour les États-Unis, qui doivent faire face à une crise économique sans précédent. JPMorgan Chase a racheté la majorité des actifs de la banque pour minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts. La faillite de First Republic a eu un impact majeur sur le marché de la bourse américaine, la banque ne valant plus que 654 millions de dollars à la clôture. Les autorités américaines ont pris des mesures pour empêcher une crise bancaire généralisée en venant à la rescousse de First Republic et en prenant le contrôle de la situation. Cependant, la faillite soulève des questions sur la stabilité du secteur bancaire américain, et il est important que les autorités continuent de surveiller de près le secteur bancaire pour éviter qu’une crise bancaire généralisée ne se produise.