Le marché de l’immobilier est en recul à cause des taux d’intérêt en augmentation et de la flambée des prix de l’énergie.
Avec une nette remontée des taux d’intérêt et la flambée des prix de l’énergie, le nombre de transactions liées au secteur de l’immobilier a reculé de près de 2% (1,8%) par rapport à l’année dernière. Une tendance logique selon Renaud Grégoire, porte-parole de notaire.be
Le recul de l’activité est limité, mais nous n’avions plus observé ça depuis longtemps dans les trois régions, à l’exception du premier confinement après mars 2020. Ce recul n’est pas illogique ! Les taux d’intérêt augmentent et les prix de l’énergie flambent. À cela s’ajoutent les incertitudes quant à l’évolution de notre économie au cours des prochains mois
Renaud Grégoire, porte-parole du site notaire.be
En région wallonne, c’est la province de Namur qui enregistre la plus forte baisse (-7,4%). Elle est suivie par le Brabant wallon (-5,7%) et la province de Liège (-4,5%).
En revanche, une progression de l’activité est constatée en province de Luxembourg (+3,9%) et de manière plus anecdotique dans le Hainaut (+0,4%).
Une hausse du prix moyen dans le secteur à cause de l’inflation
Les acheteurs ont déboursé en moyenne 228.383 euros pour une maison en Wallonie, soit une hausse de 2,5% par rapport à celle de 2021. Sur la même période de comparaison, le prix moyen d’une maison atteignait 341.635 euros en Flandre (+6,1%) et 565.866 euros à Bruxelles (+4,9%).
En tenant compte de l’inflation de 7,7%, les prix ont donc diminué en termes réels dans les trois régions, respectivement d’environ -5,2% pour la Wallonie, -1,1% en Flandre et -2,8% à Bruxelles.